Par un des plus grand hasard, nous avons eu la chance en tant que club cycliste, et à l’issue d’un tirage au sort des noms des membres du club, de faire partie des invités sur le tour de France. Deux étapes étaient au programme, soit au départ de l’étape, Île d’Oléron / Ré, où celle de Châtelaillon / Poitiers. La possibilité d’être embarqués dans des véhicules dits d’invités au sein de la caravane publicitaire, soit carrément dans la file des véhicules qui précédent les coureurs. Nous étions invités par la société Century 21, il y avait neuf places mises à la disposition des membres de notre club. A la suite de quiproquos, seules trois personnes parmi nous ont pu en profiter. Jean Claude, Jany et votre serviteur. Jany invité au point départ de Châtelaillon et jean Claude et moi sur l’étape de Châtelaillon / Poitiers. Piloté par un ancien coureur Christiphe Mengin, ancien Vététiste champion de France et coureur au sein de la Groupama FDJ, vainqueur d’étapes sur le tour de France. L’autre voiture était pilotée par Mickaël Buffaz ancien coureur de l’équipe Cofidis, il emmenait deux autres personnes également invitées par Century 21, Nos deux pilotes, ce sont révélé être des personnages très sympathiques et communicatifs. Il a été facile de rompre la glace qui découle d’une certaine logique. Celle-ci s’établie naturellement vis à vis d’une personne appartenant à l’élite du sport cycliste, sport dont nous sommes accro, et nous simple amateur pratiquant la même discipline. Ainsi, grâce à eux nous avons appris pas mal de choses sur ce qui se passent à l’intérieur d’un peloton, et entre autre, tous les signes que l’on voit à la télévision et qui tous ont une significations bien précise. Les coureurs lorsqu’ils appellent leurs voitures, sont, grâce à la vidéo transmise en UHF, vues et décodés dans les voitures des équipes de dépannages sur un récepteurs TV. Ainsi ce geste découlant d’un code utilisé par tous les coureurs, interpelle le personnel des voitures suiveuses, le pilote et le mécanicien savent, en remontant la file et approchant le coureurs, ce que celui ci a besoin. Exemple lorsqu’ils lèvent le bras gauche, c’est pour signaler une crevaison roue avant, donc intervention, lever le bras droit, ce sera pour signaler une crevaison roue arrière. Cela permet aux mécaniciens calmement, au lieu d’avoir à le faire en catastrophe, de préparer cette intervention, et très important, de raccourcir considérablement la durée du dépannage. J’avais depuis longtemps, des questions réservées à un ancien coureur pro en retraite, et là, dans la voiture ou nous n’étions que trois j’ai senti qu’il avait envie de discuter, j’avais donc la possibilité de poser mes questions. A savoir ce qu’il pensait de l’évolution sur les vélos de dernières générations. Christophe Mengin y a répondu sans problème. Personnellement il roule avec un vélo freins classiques et dérailleurs mécaniques, il est frileux quand à ces évolutions. Sur l’emploi des freins à disques, les broches avec lesquelles les roues sont fixées sur le cadre posent problème au moment du remontage. Le temps d’intervention est beaucoup plus long par rapport aux fixations classiques, raisons pour lesquelles certaines grosses équipes (Bombardier/Inéos, AG2R, ainsi que certains coureurs de chez Cofidis et de la Française des jeux comme Thibaud Pinot). Dans certaines équipes qui ont opté pour ces freins, ce sont certains coureurs qui les refusent, il suffit de bien regarder les images du tour pour être édifié. De même, on a pu constater encore une situation courante, sur une des étapes, que l’emploie des dérailleurs électroniques apporte peut être un confort supplémentaire, encore que, mais aussi et surtout des pannes décisives. Ainsi Benoît Cosnefroy, vue à la télé en fin d’étape sur un emballage avant sprint, il moulinait comme pas possible pour essayer de suivre le train, mettant des coups de talon sur le dérailleur pour le remettre en fonctionnement. Et là, rien à faire, celui-ci s’était mis en sécurité petit plateau et petit pignon. Jamais telle panne avec un dérailleur mécanique, et surtout, fin de l’espoir pour lui de briller sur cette étape. Nous avons pu également apprécier dans le rôle d’invité, c’est aussi et surtout avoir la possibilité d’être placé aux bons endroits, ainsi nous avons eu accès à une place très bien située à l’arrivée, près du podium principal et en hauteur. Nous avions un aperçu de toute la ligne d’arrivée et une vue en avant de celle-ci sur au moins cinquante mètres. Petit sourire, notre tour podium sur laquelle nous attendions l’arrivée des échappés et du peloton s’appelait Tourmalet, cela me rappel quelque chose. Un gros avantage car il y avait énormément de monde le long des barrières. Du monde également tout au long du parcours, malgré la date tardive de ce tour de France 2020. Viendrons des photos prisent sur le tour, car, là ou elles ont été placées pour les mettre à disposition, un bogue m’empêche pour le moment de les récupérer.